Le site reporterre.net propose un article nous invitant dans le monde du « zéro déchet ». Une expérience concrète qui nous est racontée afin de casser les faux-semblants qui entourent ce mouvement et de nous expliquer la démarche en détails. Ainsi, ce témoignage ouvre les portes d’un avenir plus écologique et responsable.
« Acheter bio et local, faire ses courses en vrac, fabriquer ses produits ménagers, s’engager dans une démarche de réduction de ses déchets, ça ne coûte pas plus cher. Au contraire.
« Franchement j’aimerais bien être écolo, mais quand tu vois le prix que ça coûte… » Je ne compte plus le nombre de fois où j’ai entendu cette rengaine, prononcée par des ami.e.s ou sur les plateaux télé. Pourtant, cette croyance populaire tenace ne colle pas vraiment à ma propre expérience.
Depuis septembre 2016, avec ma compagne, nous nous sommes mis au « zéro déchet », un mode de vie prôné par la franco-états-unienne Béa Johnson, et qui implique de produire le moins de déchets possible. En même temps, nous nous sommes mis à acheter au maximum bio et local — pas étonnant, la démarche va souvent de pair. Nous aurions donc dû voir notre budget alimentation/produits ménagers exploser. Pourtant, à produits équivalents, nous avons plutôt eu l’impression de dépenser moins qu’avant. Mais parce que mon expérience ne vaut pas grand-chose sans comparaison, j’ai interrogé des experts pour savoir si mon intuition était bonne. »